Titel: | Inachever/cacher |
Titelzusatz: | actes des vingt-et-unième et vingt-deuxième colloques du Cicada : 17, 18, 19 janvier 2013, 15, 16, 17 mai 2014, : Université de Pau |
Mitwirkende: | Rougé, Bertrand [ZusammenstellendeR] [HerausgeberIn]  |
Institutionen: | Centre inter-critique des arts du domaine anglophone [VeranstalterIn]  |
Verf.angabe: | textes réunis et présentés par Bertrand Rougé |
Verlagsort: | Pau |
Verlag: | puppa, Presses Universitaires de Pau et de Pays de l'Adour |
Jahr: | 2022 |
Umfang: | 259 Seiten |
Illustrationen: | Illustrationen |
Format: | 21 cm |
Gesamttitel/Reihe: | Rhétoriques des arts ; 21/22 |
Fussnoten: | Centre inter-critique des arts du domaine anglophone (21 ; 2013 ; Pau, Pyrénées-Atlantiques), Centre inter-critique des arts du domaine anglophone (22 ; 2014 ; Pau, Pyrénées-Atlantiques) ; Bertrand Rougé |
Weitere Titel: | Abweichender Titel: Inachever cacher |
ISBN: | 978-2-35311-133-6 |
| 2-35311-133-5 |
Abstract: | "En accord avec la notion même de création, les pratiques artistiques et les discours sur l'art privilégient le plus souvent la présence, la production et l'exposition d'objets nouveaux et achevés, destinés à enrichir etaug menter l'expérience du spectateur. Mais qu'en est-il de ces pratiques autres qui, à l'inverse, suppriment, détruisent, caviardent, dissimulent, s'abstiennent de perfectionner, de construire tout à fait, ou même de paraître, comme en retrait délibéré par rapport à ce régime généralement partagé de la production parfaite ? Et que nous disent ces pratiques apparemment marginales ou à contre-courant de ce qu'est fondamentalement la démarche artistique, de ses questionnements, de la place qu'elle accorde au spectateur ? En explorant, pour ainsi dire expérimentalement, les usages et les pratiques possibles du verbe inachever, inusité à la forme active, mais aussi en examinant le rôle des pratiques artistiques de la dissimulation et du camouflage, ce volume présente une approche diverse de ce que pourrait être ce versant opposé de la création, orienté non pas vers l'ajout au monde d'objets finis, mais plutôt vers le suspens, le retrait, l'offuscation, voire la disparition. Se joue là, indéniablement, tout une esthétique, la conception d'un art engagé dans un processus qui se constitue et se nourrit de son propre inachèvement et de sa propre occultation. Or cette esthétique négative ou soustractive peut ou doit être perçue, non comme le contraire, mais comme le versant le plus souvent caché, masqué ou tu de ce que sont les pratiques artistiques. Il apparaît en effet que la dimension soustraite (inachevée ou cachée) d'œuvres délibérément inabouties, obscurcies ou occultées dans leur projet même, constitue un enjeu fondamental de la pratique artistique, de sa réception et de sa théorisation esthétique. À travers la relecture des Romantiques allemands, la réinterprétation d'œuvres de Rodin, Boulez, Klein, Rauschenberg, Johns, Matta-Clark, Buren, Kapoor, Viola, Jenkins, ou même en envisageant les problématiques de la cosmétique animale, les auteurs ici réunis se sont attachés à explorer le potentiel de ces deux pratiques apparemment paradoxales en art : inachever et cacher."--Page 4 of cover |
| "En accord avec la notion même de création, les pratiques artistiques et les discours sur l'art privilégient le plus souvent la présence, la production et l'exposition d'objets nouveaux et achevés, destinés à enrichir etaug menter l'expérience du spectateur. Mais qu'en est-il de ces pratiques autres qui, à l'inverse, suppriment, détruisent, caviardent, dissimulent, s'abstiennent de perfectionner, de construire tout à fait, ou même de paraître, comme en retrait délibéré par rapport à ce régime généralement partagé de la production parfaite ? Et que nous disent ces pratiques apparemment marginales ou à contre-courant de ce qu'est fondamentalement la démarche artistique, de ses questionnements, de la place qu'elle accorde au spectateur ? En explorant, pour ainsi dire expérimentalement, les usages et les pratiques possibles du verbe inachever, inusité à la forme active, mais aussi en examinant le rôle des pratiques artistiques de la dissimulation et du camouflage, ce volume présente une approche diverse de ce que pourrait être ce versant opposé de la création, orienté non pas vers l'ajout au monde d'objets finis, mais plutôt vers le suspens, le retrait, l'offuscation, voire la disparition. Se joue là, indéniablement, tout une esthétique, la conception d'un art engagé dans un processus qui se constitue et se nourrit de son propre inachèvement et de sa propre occultation. Or cette esthétique négative ou soustractive peut ou doit être perçue, non comme le contraire, mais comme le versant le plus souvent caché, masqué ou tu de ce que sont les pratiques artistiques. Il apparaît en effet que la dimension soustraite (inachevée ou cachée) d'œuvres délibérément inabouties, obscurcies ou occultées dans leur projet même, constitue un enjeu fondamental de la pratique artistique, de sa réception et de sa théorisation esthétique. À travers la relecture des Romantiques allemands, la réinterprétation d'œuvres de Rodin, Boulez, Klein, Rauschenberg, Johns, Matta-Clark, Buren, Kapoor, Viola, Jenkins, ou même en envisageant les problématiques de la cosmétique animale, les auteurs ici réunis se sont attachés à explorer le potentiel de ces deux pratiques apparemment paradoxales en art : inachever et cacher."--Page 4 of cover |
URL: | Inhaltsverzeichnis: https://swbplus.bsz-bw.de/bsz1896786049inh.htm |
Schlagwörter: | (s)Kunst / (s)Kreativität / (s)Ästhetik  |
Dokumenttyp: | Konferenzschrift: (2013 : Pau) |
| Konferenzschrift: (2014 : Pau) |
Sprache: | fre |
Sach-SW: | Conference papers and proceedings |
K10plus-PPN: | 1896786049 |
Verknüpfungen: | → Übergeordnete Aufnahme |